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Soutenance
Le 2 décembre 2024
Organiser la responsabilité sociétale des firmes multinationales : le cas de la pollution plastique
Composition du jury
Anne BARTEL-RADIC | Université Grenoble-Alpes | Directeur de thèse |
Thomas REVERDY | Université Grenoble-Alpes | Co-Directeur de thèse |
Aurélien ACQUIER | ESCP Business School | Rapporteur |
Annick VALETTE | Grenoble IAE-INP - Université Grenoble Alpes | Examinatrice |
Pierre-Xavier MESCHI | Université Aix-Marseille | Rapporteur |
Juliane REINECKE | Saïd Business School, University of Oxford | Examinatrice |
Emmanuel KAMDEM | Université de Douala | Examinateur |
Résumé
Le XXIème siècle se caractérise par l’apparition et l’amplification de problèmes inédits, se distinguant par une interdépendance globale entre les sociétés humaines, et des conséquences de très long-terme sur les biens communs mondiaux comme les océans, le climat et l’espace. La gestion de ces grands défis, ou grand challenges (Ferraro et al., 2015) s’avère particulièrement complexe car elle nécessite le développement d’actions collectives impliquant une multitude d’acteurs hétérogènes. Le rôle des firmes multinationales (FMN) est particulièrement discuté en raison de leurs externalités négatives et de leur influence politique grandissante. Dans ce contexte de grand challenge, comment les firmes multinationales s’engagent-elles dans l’action collective afin d’organiser leur responsabilité sociétale ?
La pollution plastique constitue un cas particulièrement pertinent pour répondre à cette question. Alors que des négociations ont été engagées pour l’adoption d’un traité international de régulation des plastiques, les pays émergents (Asie, Afrique, Amérique latine) font face à une situation critique compte-tenu d’infrastructures de gestion des déchets limitées. En s’appuyant sur une étude de cas multiples réalisée dans cinq pays (Ghana, Côte d’Ivoire, Thaïlande, Vietnam et Indonésie), les résultats de cette thèse permettent d’identifier les mécanismes d’organisation de la responsabilité sociétale des firmes multinationales de l’industrie des biens de consommation comme Coca-Cola, Unilever, Danone et Nestlé.
En raison des effets limités des stratégies volontaires et unilatérales, ces FMN s’engagent collectivement dans des méta-organisations. Celles-ci ont pour principal objectif de promouvoir et préparer une régulation contraignante de leur responsabilité. Le type de régulation défendue par ces FMN auprès des gouvernements nationaux, dénommée Responsabilité Élargie du Producteur (REP), est censée permettre d’organiser la responsabilité collective de leur industrie. Surtout, nous contribuons à la littérature dans les champs des méta-organisations et de la gouvernance multi-acteurs. En effet, les modalités d’organisation de la délibération influencent son degré d’inclusivité et de systémisme, produisant ou non une responsabilisation contraignante des FMN.
Date
13h30
Localisation
Auditorium de l'IMAG
150 Pl. du Torrent,
38400 Saint-Martin-d'Hères
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