Cosmethics

COSMETHICS revendique un objet de recherche « à la confluence de la beauté et de la santé ». Il est articulé autour de trois Work Packages différents. Au CERAG, Marie-Laure Gavard-Perret est coresponsable avec Rémi Kouabenan (PR en psychologie, LIP/PC2S) et Benoit Allenet (PUPH CHUGA, TIMC/ThEMAS) du WP 3, centré sur la question du ratio Risques/ Bénéfices des cosmétiques. Le CDP finance une thèse en marketing, Swarnali Roy, co-encadrée par Marie-Laure Gavard-Perret, Benoit Allenet, Marie-Claire Wilhelm.

L’ambition du WP 3 est de mieux cerner ce ratio risques/bénéfices par le biais d’une évaluation objective (sur la base d’évaluations cliniques, toxicologiques, …) aussi bien que subjective (psychologique, affective, consciente, non consciente…). Plusieurs enseignants chercheurs et enseignantes chercheuses du CERAG ont pris part à cette aventure : Cindy Caldara, Jessica Gérard, Haithem Guizani, Marie-Claire Wilhelm, Sophie Pasini. Le WP 3 « L'objectif et le subjectif au service d'un outil informationnel : la cosmétiquette » cherche à comprendre l’évaluation subjective des bénéfices-risques des cosmétiques par les acheteurs et/ou utilisateurs et leurs comportements d’usage. Dans un second temps, un outil informationnel de type Nutriscore ou étiquette-énergie « la cosmétiquette », sera développé et testé par le biais d’expérimentations auprès d’acheteurs/ utilisateurs afin d’en mesurer plus précisément l’efficacité et l’acceptabilité.

A ce jour, plusieurs champs de littérature ont déjà été réunis, en particulier par Camille Anin, lors d’un stage de 6 mois au sein du CERAG, et des revues de littérature partielles ont été réalisées. Une collecte de données qualitatives basée sur près d’une vingtaine d’entretiens individuels a également été menée auprès de professionnels de la santé (dermatologues, pharmaciens) et de la beauté (esthéticiennes et conseillers de vente en parapharmacies, parfumeries, instituts de beauté…) afin de cerner leurs perceptions des évaluations du risque associé, par les acheteurs/ utilisateurs, aux cosmétiques et plus spécialement celui associé à des catégories particulières de cosmétiques placées au cœur du projet : les produits de blanchiment de la peau, de bronzage et de protection solaire, les cosmétiques pédiatriques. Une collecte quantitative est en cours auprès d’acheteurs et/ou utilisateurs de cosmétiques (1000 femmes d’une part et 1000 parents d’enfants de moins de 11 ans d’autre part). Une stagiaire en psychologie aidera à l’analyse globale des données. Dans ce type de projet transdisciplinaire, les échanges sont riches et peuvent conduire à des apprentissages croisés et à des ouvertures intéressantes. Ils nécessitent cependant de se comprendre et une harmonisation des pratiques entre disciplines qui peuvent être très chronophages.


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